LA POÉSIE SAUVAGE

Aujourd’hui je vous présente un projet qui me tient à cœur. Né de l’initiative et de l’envie d’un groupe d’ami, le Club des Poètes Sauvages est un groupe d’écriture et de création littéraire. Leur définition de la poésie ne se limite pas simplement à l’écriture mais s’étend à la photographie, la peinture – et tous les autres arts font partie de ce cercle.
Si vous me connaissez -ou pas, on s’en fiche- vous devez savoir que j’aime la poésie c’est vrai, mais surtout quand elle prend des formes inattendues. Depuis toute petite, j’ai toujours été l’observatrice dans l’ombre, qui voit la beauté là où d’autres ne voient rien de plus que ce qui est. Contemplative et admirative de la nature, de ses proportions, de son équilibre, et de sa symétrie. J’ai les yeux partout, j’aime la ville et son histoire, ses dégradations, son inconstance. J’aime voir la nature et la ville co-exister, se métamorphoser ensemble. Et c’est la raison pour laquelle j’ai rejoins ce groupe, pour confronter nos visions de la poésie. Souvent considérée comme ringarde ou vieillotte, la poésie est bien souvent victime d’à priori.
Chaque mois, La Poésie Sauvage publie une revue poétique, avec un thème imposé, dans laquelle chacun peut décider d’écrire ; il n’y a aucune contrainte, sinon celle d’avoir envie. Le site internet www.lapoesiesauvage.com nous permet de publier la revue et d’avoir un appui en ligne mais c’est aussi un endroit où chacun peut, s’il le désire, s’exprimer. Nous essayons également de fournir un contenu de manière assez régulière: des articles concernant la poésie, mais plein d’autres choses; des interviews d’artistes, des réflexions autour de l’art et de sa pratique, de création au sens large. Il n’y a pas vraiment de restriction quant au contenu, sinon que cela doit avoir un rapport avec l’art. Bien évidemment, nous mettons en avant l’écriture et la création poétique, mais sans contrainte de forme.

La prochaine revue sera disponible au mois de juin, et aura un double thème : « Entre-deux », ainsi que « Rituel ». Nous sommes sans cesse à la recherche de personnes pour renouveler notre esthétique sauvage et notre vision artistique. Si vous voulez participer, envoyez vos textes directement par mail à l’adresse redaction@lapoesiesauvage.com ou bien via le site www.lapoesiesauvage.com, où vous trouverez un formulaire.

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J’ai réalisé qu’on était déjà au mois de Novembre. Non mais what ? Bientôt la fin de l’année, alos que j’ai l’impression qu’elle vient de commencer #Timeisrunningout
J’ai donc pensé que l’heure était venue de dresser un bilan (quand je dis le mot bilan, je peux être sure que cette chanson va hanter mes prochaines 24 heures)

Liste non exhaustive des 10 choses qui m’ont rendu heureuse cette année

M’acheter des Doc Martens à Dublin
Quand j’étais plus jeune, je me souviens de ma maman et de ses grosses chaussures rouges dont j’avais honte. « Beurk, elles sont moches tes chaussures maman. Comment tu fais pour marcher avec un truc aussi lourd? ». Un jour, elle a même tué une araignée avec. D’un coup, d’un seul, pouf. Cette fameuse paire de chaussures, c’était des Doc Martens qu’elle avait trouvé à Camden Town, le quartier « punk » de Londres. Et je dois avouer que je les détestais vraiment. Le temps passa, elle cessa de les porter pour je ne sais quelle raison. Et un jour vint: je voulais des Doc Martens. Lors de mon voyage à Dublin, je suis tombée sur un magasin de chaussures époustouflant (non je n’exagère pas, j’aime vraiment beaucoup les chaussures), et je suis tombée raide dingue d’une paire noire vernie de Doc Martens (coucou vous ❤). Je les ai immédiatement essayées et là j’ai pensé très très fort « Est-ce possible d’avoir autant mal aux pieds ? Putain, je n’ai jamais eu aussi mal aux pieds dans des chaussures ». C’est déçue et frustrée que j’ai quitté ce magasin. Les jours passèrent, et je pensais toujours à ces chaussures: « Mon dieu qu’est ce qu’elles sont inconfortables… Mais tellement belles ». Je m’apprêtais à prendre le bus qui me ramenait à l’aéroport quand j’ai regardé l’heure, et remarqué qu’il me restait une demie heure à tuer. J’ai foncé au magasin de chaussures, je les ai ré essayées. Même constat: une horreur à porter. Mais je n’ai pas pu partir sans. Et depuis, nous filons le parfait amour (non je mens, elles me font toujours affreusement mal mais je vis dans le déni).

Manger un Carrot Cake à Nottingham (oh, et à Dublin aussi. )
Oui, manger me rend heureuse et mets des étoiles dans mes yeux.

Faire partie d’une association
Cette année j’ai décidé de m’investir et d’aider mon prochain. Oui, oui. Je fais parti l’asso Echanges d’Avignon, qui fait parti du réseau ESN (Erasmus Student Network). Grâce à ESN, j’ai pu participer à des événements exceptionnels, et y rencontrer de très belles personnes. C’est un réseau international qui couvre 36 pays. Si vous regardez sur google, google vous dira que ESN s’occupe de la « promotion de la mobilité et services aux associations d’accueil et d’intégration d’étudiants en mobilité. » Bon c’est bien gentil cette suite de mots mais concrètement ça veut dire quoi ? Vous vous posez la question, je sais (ne me contrariez pas). Et bien en gros, on s’occupe des étudiants internationaux, on organise des événements (soirées, voyages, rencontres…) afin de les aider à s’intégrer et à sortir se bourrer la gueule avec des Français, pas seulement entre étrangers. Non, j’déconne (enfin l’idée est là quand même). Je suis même chargée de communication au sein de l’association. Oui, je suis la reloue qui envoie sans cesse des messages à la communauté Facebook pour relayer des infos et inciter à liker des événements. Qu’est ce qu’on ferait sans moi hein?

Acheter une place pour voir les Red Hot Chili Peppers en concert
C’était un lendemain de soirée. J’avais peu dormi, et je sentais encore les effets des deux bouteilles de Monbazillac dans tout mon corps. Soudain, je reçois un message d’un ami qui me connait bien, et qui connait mon admiration pour les Red Hot Chili Peppers. Le message dit: « Nouvel album des Red Hot en Juin ! ». Le temps que je reprenne mes esprits, je lui réponds: « Nouvel album = nouvelle tournée ! ». Et je ne croyais pas si bien dire. J’ai dégainé google, et découvert qu’en effet, une tournée était prévue. Non seulement une tournée était prévue, mais deux dates en France étaient prévues. Je m’y voyais déjà. Les voir en concert, ça fait des années que j’en meurs d’envie. Alors c’était décidé, dés que les places seraient mises en vente, j’irai m’en procurer dés l’ouverture. C’est ainsi qu’un mois plus tard je me suis trouvée devant la Fnac, à 8h, accompagnée de deux de mes fidèles amies qui partagent mon amour pour les Red Hot. On aurait dit des enfants qui attendaient de pouvoir ouvrir leurs cadeaux à Noël.
9h30 = mission accomplie, place en mains, les larmes aux yeux. Nous n’avions plus qu’à attendre six petits mois. Et quand le jour tant attendu arriva… Le concert fut annulé. Toute cette excitation pendant six mois pour… Rien. Voilà pourquoi l’intitulé de ce paragraphe est « Acheter une place pour voir les Red Hot Chili Peppers », et non pas « Voir les Red Hot Chili Peppers en concert ».

Etre prise suite à un entretien d’embauche
Je n’ai pas confiance en moi et je déteste parler en public. En fait, j’ai du mal avec le regard des gens depuis toujours. Je suis coincée en public, par peur de dire ou faire des bêtises. J’ai l’impression d’être constamment jugée, ce qui fait que je me renferme parfois (souvent) sur moi-même. Ca m’a toujours embêté, particulièrement en cours où je ne prends jamais la parole, et aussi en soirée, où j’ai pendant longtemps été obligée de boire (beaucoup) avant de pouvoir parler à quelqu’un (Coucou Rajesh). Bref, pourquoi je vous raconte ça ? J’avais un entretien d’embauche. Pour quoi ? Où ? Ca n’a aucune importance puisque je n’ai pas accepté le poste. Le fait est que j’ai été sélectionnée alors que je pensais que l’entretien s’était très mal passé. J’étais même sortie de la salle en faisant une grosse grimace et en ayant envie de me cacher. Et pourtant, deux jours après, coup de téléphone: « Après avoir rencontré tous les candidats, nous avons décidé de vous choisir ». Je dis donc à l’homme au téléphone que je ne m’attendais pas à être prise et que j’ai donc accepté un autre travail entre temps. Il me répond: « Ah bon, vous avez trouvé que ça s’était mal passé? Nous vous avons trouvé très sûre de vous, très convaincante. Vous êtes quelqu’un qui sait ce qui veut dans la vie. Vous avez du caractère et ça nous a plu ». Ce à quoi j’ai répondu: « C’est bien à Naima que vous vouliez parler ? » (zéro confiance en soi power). Oui oui, c’était bien à moi qu’il voulait parler. J’avais fait bonne impression. Comme quoi, on se fait souvent des idées sur ce que les autres pensent et de ce qu’ils attendent de nous. Morale de l’histoire: rester soi même, sur un malentendu ça peut passer!

Quand le mec sur qui j’avais craqué m’a dit « T’es jolie »
Les vrais savent comment cette histoire s’est finie.

Monter sur un toit 
Je vous vois venir: « Monter sur un toit l’a rendue heureuse ? Mais quel drôle de personnage ». Et bien oui, monter sur un toit m’a rendu heureuse car j’ai le vertige. Je vous entends d’ici « Et alors ? ». Et alors quoi ? J’ai vaincu mon vertige les gars ! Je suis du genre à avoir le vertige quand je monte sur une chaise alors respectez-moi un peu. En tout cas, moi je suis fière de moi, et je me souviendrais longtemps de cette nuit.

Monter dans la tour de chute libre la plus grande du monde 
Monter dans la tour de chute libre la plus grande du monde, mais surtout, en descendre! Ce fut la deuxième fois de l’année que je bottais le cul à mon vertige. 100 mètres de hauteur et une chute à 115 kilomètres/heures. Si jamais vous avez envie de vous faire du mal, ou que vous avez envie de vous sentir en vie, montez dans le Donjon de l’extrème!

Qu’on vomisse sur mes chaussures
Oui, j’avoue, cet article devient chelou. Je parle vraiment de vomi sur mes chaussures, c’est dégueu, je vous l’accorde. Et pourquoi ça me rend heureuse ? Parce que j’ai  eu 24 ans cette année = coup de vieux – comme l’impression que mes plus belles années étaient passées, que je ne faisais plus la fête comme avant, que ma vie avait perdu de sa folie. Et bien non ! Je m’étais trompée. Ce vomi sur mes chaussures était là pour me dire: « Hey, tu as peut être 24 ans mais tu sais toujours t’amuser !  » (oui un vomi qui parle, ça devient vraiment très chelou je suis désolée). Parce que au fond, je suis bien heureuse d’avoir passé ce samedi soir à nettoyer le vomi de mon amie plutôt que celui de mon gosse. ET OUAIS ! Tout ça m’a permis de me rappeler que j’étais jeune, et que j’avais encore beaucoup de bêtises devant moi.

Exposer mes photo
Je suis toujours autant étonnée quand je gagne un concours ou que l’on me propose d’exposer mes photos. La photo, c’est vraiment quelque chose que j’aime faire. Je ne suis pas la plus forte en technique, mais je pourrais vraiment passer des heures à ne faire que ça, à l’instinct. J’ai trouvé « le » truc qui me donne l’impression que le temps s’arrête. Alors merci à ceux qui m’encouragent, à ceux qui m’ont fait des compliments et à tous ceux qui passent sur ce blog.

Evidemment, il me reste plus d’un mois pour clôturer cette liste.
2016, il est encore temps de me surprendre. Vas-y, je t’attends.

ON DEVRAIT TOUJOURS ÊTRE LÉGÉREMENT IMPROBABLE

« On devrait toujours être légérement improbable »

Je suis tombée sur cette phrase. Elle m’a parlée.
Je n’avais aucune idée de qui avait dit ça. J’ai dégainé mon ami Google, et j’ai découvert que c’est  Oscar Wilde qui pensait cela. Le même Monsieur qui avait dit « Aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien », phrase qui m’avait déja interpellée. J’aime bien la façon de voir les choses de ce Monsieur il faut croire.

Je réalise qu’il est impossible d’avoir le contrôle sur tout. Bien sur, nous sommes en -grande- partie responsable de ce que nous sommes, de ce que nous faisons, et de ce qui nous arrive. Mais je pense qu’il ne faut pas chercher à tout maîtriser. L’improbable a sa place dans nos vie, et je pense même que c’est ce qui la rend plus intense et surprenante.

L’improbable. Encore une notion que j’aime bien. Qu’est-ce que c’est ?
Selon le Larousse: Qui a peu de chances de se produire, d’arriver.
En cherchant un peu (ben quoi, à chacun sa manière de passer le temps hein), j’ai appris que ce mot venait du latin probabilitas, et qu’il désigne l’opposé du concept de certitude.
La certitude. Tiens, tiens. Définition: Sentiment qu’on a de la réalité d’un fait, de la vérité d’une idée ; conviction. Ou encore: Fait, opinion sur lesquels on n’a aucun doute, dont on est certain.

Avez-vous déjà été certain de quelque chose ?

Car en ce moment, je ne suis certaine de rien, si ce n’est de ce pincement au coeur quand je te vois. Et ça, c’est improbable.

 

ÉCOUTER SON COEUR

Le mois de Juin a pointé le bout de son nez. Et vous savez ce qu’on dit: en Juin, fais ce qu’il te plaît.
Comment ça on dit pas ça ? En Mai fais ce qu’il te plaît ?
Ouais bon, pour ma défense, je n’ai pas fait ce qu’il me plaisait en Mai.

Je marche un peu aux coups de têtes. Enfin quand je dis coups de tête, ça veut aussi dire aux coups de coeur. Je suis du genre à prendre des décisions spontanées. Autrement dit, je suis impulsive. Et ça dans tous les domaines.
Quand je fais du shopping par exemple, si je n’ai pas de coup de coeur, je passe mon chemin. Je suis à la recherche de la perle rare.
En amitié, je marche au feeling. Le feeling, parlons-en. Quel drôle de mot au fond. Ca veut dire quoi ce putain de feeling ? C’est à mi chemin entre l’impression, l’intuition, et la complicité. Être sur la même longueur d’onde ? Disons ça.
Et en amour c’est pareil. J’ai besoin du coup de foudre. Une relation sans alchimie ne m’intéresse pas.
Je me fiches bien de la perfection. Je veux de l’intensité.
Je me dis souvent que si il y a un doute, c’est qu’il n’y en a pas.
Oui oui.
Théorie testée et approuvée.

Qui dit impulsivité, dit des fois où je m’emporte un peu. Comme l’autre matin où j’ai subitement décidé d’acheter des billets d’avion pour l’Angleterre. C’était une envie plus forte que tout. Pouf, la semaine d’après j’y étais, sans avoir trop prévu quoi faire.

J’en reviens juste. J’avais envie de découvrir l’Angleterre au delà de Londres.
J’ai commencé mon périple dans la ville de Birmingham, et j’ai ensuite pris la route pour Manchester, puis pour Nottingham ! Trois villes très différentes. Trois ambiances, trois âmes, trois histoires. Mais toutes aussi enrichissantes.

L’impulsivité c’est bien des fois. C’est être capable de se battre pour quelque chose qu’on veut vraiment.

Qui dit voyage dit: Naima a pris beaucoup de photos.
Je vous laisse avec un aperçu de Birmingham!

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COLUMBUS CAFÉ AND CO ME PRÊTE SES MURS

Petit à petit mes rêves se concrétisent. (à une petite échelle, certes, mais tout de même)

Je suis heureuse de vous annoncer que plusieurs de mes photos seront exposées au Columbus Café & Co de Marseille, au Centre Bourse, tout le mois de Juillet.

Columbus Café & Co c’est quoi ?
C’est une entreprise française qui propose de la restauration et un salon de thé. Notamment des muffins outrageusement bons. 

C’est où ?
On en trouve dans toute la France. Mais celui qui me prête ses murs se trouve au Centre Bourse de Marseille. 

Pourquoi une expo là bas ?
Columbus Café met l’année 2016 sous les projecteurs des passions de chacun ! Photographes, dessinateurs, designers, musiciens, et j’en passe, Columbus vous offre l’opportunité de vous faire connaître.

Pourquoi y aller ?
Pour passer un bon moment autour d’un bon café, thé, ou smoothie, et pour voir mes photos et me donner vos avis ! 

LA NUIT DES TALENTS #AGAIN

Je vous en parlais donc précédemment, le week-end dernier j’ai eu la chance de pouvoir exposer quelques photos au Palais de la Bourse de Marseille. L’événement était organisé par la Nuit des Talents et l’A.I.M (Association d’idées marseillaises). Après un appel à projet, nous étions 60 étudiants/artistes sélectionnés: dessinateurs, photographes, sculpteurs, etc, il y en avait pour tous les goûts!

Le Jury était composé de Yvon Berland le président d’Aix-Marseille Université, Rémy Fenzy le directeur de l’école de photographie d’Arles, Laurent Carenzo le conseiller du Président de la Chambre de Commerce et d’industrie de Marseille, Thomas Bismuth un photographe, et Alexandre d’Alessio, artiste et directeur de l’exposition éphémère « Aux tableaux » (dont je vous parlais dans cet article!). Chacun d’entre eux a décerné un Prix coup de coeur à l’artiste de son choix. Ils se sont également mis d’accord pour accorder un Grand prix du jury à un artiste. Le public aussi pouvait voter pour l’artiste de son choix. Le grand prix du jury ainsi que le prix du public ont été remis à Adrien Vernet, sculpteur et dessinateur, et je dois dire qu’il le mérite amplement, et que si j’avais pu voter, j’aurais voté pour lui moi aussi! J’ai eu un grand coup de coeur pour son travail. Jugez par vous-mêmes, allez voir son site.

Quant à moi, je n’ai pas remporté de prix, mais je suis déjà bien contente d’avoir pu participer à un événement de ce genre, et dans un si joli lieu. En tant que pauvre étudiante en fac d’anglais, je me sentais un peu comme une intruse au milieu de tous ces étudiants de Beaux arts, d’école de photo, graphisme, etc. Au final, les gens m’ont fait des compliments, et m’ont fait me sentir à ma place, et c’était vraiment chouette. Et puis un projet pointe le bout de son nez avec l’un des artistes…  J’attends que ça se concrétise pour vous en dire plus!

Une petite vidéo, pour que vous puissiez vous faire idée de l’ambiance dans laquelle s’est déroulée la soirée ! On peut m’apercevoir au début. Oui coucou c’est moi, la fille au sourire gêné qui ne peut pas s’empêcher de toucher ses cheveux.

Voici les photos que j’avais choisi de présenter, pour ceux qui n’ont pas pu venir les voir.

LA NUIT DES TALENTS

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Puisque je vous disais que j’étais déterminée à exposer mes photos cette année… Vous n’avez rien de prévu le 5 et 6 Mars ?

Venez faire un tour au Palais de la Bourse de Marseille. Pourquoi ? Parce que vous pourrez m’y voir pardis! 
J’ai la chance d’avoir été sélectionnée, je vais donc y exposer quelques-unes de mes photos. Aller, venez, ça va être cool: entrée libre dés 13h, inauguration à partir de 19h, remise des prix dans la soirée, de la musique et des cocktails jusqu’à 2h!

Je partagerai avec vous les photos qui ont été sélectionnées dans un prochain article (bahouaivousavezqu’àvenirlesvoirsinon)

LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE

Il y a des chansons comme ça, qui vous marquent. Perfect Day, de Lou Reed, la première fois que je l’ai entendue c’était dans le film le Premier jour du reste de ta vie (un beau film soit dit en passant). J’ai eu des frissons dans tout le corps et j’ai pleuré. Depuis, c’est automatique, chaque fois que je l’entends, j’ai la chair de poule et la gorge serrée. Je la trouve si belle, et l’effet qu’elle a sur moi est super puissant.

Vous savez, dans mon dernier article je vous racontais comment j’avais passé des vacances « merdiques », et comment j’avais décidé de relativiser tout ça.
Je vous parlais de ma « résolution » (la fille qui abuse des guillemets) d’aller en Ecosse. On s’était dit avec mon chéri qu’on irait ensemble. Moi, je ne tenais plus en place. J’avais envie de partir quelques jours, vite, quelque part, toute seule. Pour me retrouver un peu. Alors j’ai mis l’Ecosse de côté pour plus tard, et sur un coup de tête, j’ai acheté des billets d’avion pour Dublin et réservé une chambre d’hôtel. C’est bien ce qu’il me fallait pour me remettre de ces vacances pourries! Et puis Dublin, ça faisait partie des endroits où je rêvais d’aller depuis longtemps. Ca m’a rendu heureuse.
Et puis tout à coup, l’imprévu se pointe. La fin de trois ans d’amour, comme ça, de but en blanc. Et là, ça chamboule pas mal. On a beau se dire « relativise! », c’est pas si simple que ça. C’est mon monde qui s’effondre. Un peu comme une partie de soi qui s’en va.
Je ne vais pas me morfondre ici, non. J’ai juste besoin de mettre quelques mots sur mes émotions (celles qui me restent) (car oui, j’abuse aussi des parenthèses). Et puis écrire, ça soulage un peu. Je ne suis pas habituée à parler de mes sentiments, et ici n’est pas le meilleur des endroits pour le faire.

Je suis tombée sur cette vidéo. Ca m’a fait rire. On est tous confronté à ça un jour en fait. Ce défilé d’émotions, c’est tellement ça. Malheureusement ça ne se finira pas de la même façon que dans cette video, il n’y aura pas de retrouvailles. Mais les souvenirs eux, resteront.

Ca y’est j’y suis, le premier jour du reste de ma vie.

Des paroles qui redonnent un peu espoir.
“You can’t always get what you want but you might just find that you get what you need.” Pour les nuls en anglais ça donne: Tu ne peux pas toujours avoir ce que tu veux mais il se peut que tu trouves ce dont tu as besoin. 

Parce qu’au fond, chaque chose arrive pour une raison. Je ne suis pas croyante, non loin de là. Je pense juste qu’il n’y a pas de hasard. Ce n’est pas ce que je voulais, mais c’est sûrement ce dont j’avais besoin.

OPEN MY EYES

Je n’ai pas publié d’article depuis le mois de Novembre et je suis impardonnable. Il faut dire que j’ai été très occupée par les révisions d’examens, mon séjour Erasmus annulé, mon stress et les examens en eux-mêmes! Une fois débarrassée de tout ça, j’ai profité de mon temps libre pour prendre du temps pour moi. Enfin c’est ce que je comptais faire. C’était sans compter sur quelques mésaventures qui se sont pointées, notamment le piratage de ma carte bancaire, le vandalisme gratuit et méchant de ma voiture, ainsi que de gros microbes dans mon organisme pour m’empêcher d’apprécier pleinement mes vacances! Mes vacances n’ont pas été de tout repos, elles ont même été merdiques, oui, je n’ai pas peur de le dire. Mais 2015, ainsi que les années précédentes, m’ont appris à relativiser! Aller, il me faut plus que des examens, une voiture cassée et une grippe pour me décourager! Namaisho !

Pas de résolutions pour cette année, on va pas se voiler la face on les tiendra ja-mais !
Cinq choses que je veux et dois faire en 2016 (ouai c’est quand même un genre de résolution, mais sans dire le mot quoi)

• Avoir ma licence et trouver ma voie: à 23 ans, j’aimerais enfin valider cette licence et savoir où je vais. A plusieurs reprises je me suis trompée de voie, je me suis même échappée quelques mois à l’étranger… Maintenant il est temps de finir ce que j’ai commencé! Licence LLCE anglais, je t’aurais, crois moi.

• Faire une exposition de mes photos: ça y’est, la commande est partie! J’ai commandé pour commencer 10 agrandissements de quelques unes de mes photos. Je fais des photos depuis toujours mais les montre très peu, j’ai d’ailleurs crée ce blog pour commencer à les partager. J’ai envie de montrer ce que je fais, et que les gens me disent ce qu’ils en pensent vraiment. Je croise les doigts pour trouver un lieu, puis plusieurs, où pouvoir les exposer!

• Découvrir l’Ecosse: oui cette année, c’est décidé, j’ai choisi que si je devais aller quelque part ce serait en Ecosse. Glasgow, ou Edimbourg, ou les deux si je peux me le permettre, ainsi qu’un passage par le lac du Lochness (Soyons clichés); Je veux boire de la bière avec des gens en kilt, tout en écoutant du rock. Voilàà

• Penser à moi d’abord: je suis le genre de personne qui ne sait pas dire non, ou qui ne dit pas quand quelque chose ne me plaît pas. Alors fini de me forcer à faire des choses que je n’ai pas envie de faire, ou de supporter des gens que je n’ai pas envie de supporter. Et surtout, m’accepter comme je suis.

• Aimer ceux qui m’entourent: câlins et bisous pour tous.


DSC_0357DSC_0360DSC_0404Mes dernières photos de 2015, parce que j’ai beau me plaindre, cette année a quand même fini en beauté.  Bonne année à tous ceux qui me lisent, merci d’être là mes petits choux. Quels genres d’articles aimeriez vous retrouver ici cette année ?

 

 

WISHLIST: AUTUMN

J’aurais tout aussi pu intituler cet article: Confessions d’une accro au shopping. Mais wishlist, c’est plus efficace.

Eh oui, l’automne est ma saison préférée car je trouve les paysages orangés magnifiques et j’aime voir le sol recouvert de feuilles. J’aime l’ambiance que dégage cette saison. Et puis il fait ni trop chaud, ni trop froid. Alors c’est vrai que parfois on ne sait pas trop comment s’habiller puisqu’on se gèle le matin et le soir, mais qu’il fait juste parfaitement bon l’après-midi. Trève de bavardage, Winter is coming, et mes envies de renouveau dans ma garbe robe sont bien là ! J’ai envie de couleurs chaudes (bordeaux-pourpre-noir mes amours!), de matières douces, et de pièces rock! Je vous ai concocté une petite liste de mes futures (possibles) acquisitions qui deviendront certainement mes indispensables pour la saison!

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Le Jean foncé taille-haute: la pièce manquante à mon dressing. C’est la pièce qui peut s’accorder avec tout et donner un look classe et casual à la fois. Bref, I want it now. Trouvé sur asos 

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Le manteau long bi-matière: Confortable, classe, et original grâce à ses manches en simili cuir. On peut le trouver chez Pull and Bear et il me fait sacrément de l’oeil.

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La petite robe noire (ou bordeaux): entre les deux couleurs, mon coeur balance! Avec mes cheveux rouges, j’ai peur que le bordeaux dénote un peu… Cette robe avec encolure effet cuir de chez Stradivarius est super séduisante.

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La bottine noire: la simplicité incarnée, la bottine noire permet de contraster une tenue chic avec sa touche rock. La marque Vagabond est disponible sur Sarenza

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Bluchers: oui, encore une paire de chaussures qui me plaît beaucoup avec son esprit rétro. Disponibles chez Stradivarius

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Le rouge à lèvres pourpre: Je suis une adepte des rouges à lèvres, je sors très rarement sans en mettre. En revanche, je reste plutôt classique avec du rouge. Mais petit à petit, j’ai de l’intérêt pour d’autres couleurs que les rouges, notamment pour le Rebel de chez mac. A tester!


J’espere que ma sélection d’article vous aura plu! Et vous, quelles sont vos pièces favorites pour l’automne et le début de l’hiver ?